Les vitrines ont revêtu leurs plus beaux apparats. Les rues sont illuminées de guirlandes scintillantes. Les images d’enfants heureux en train de recevoir leurs traditionnels cadeaux de Noël envahissent nos écrans. Les idées de décoration de table et de menus comprenant petits fours, foie gras, saumon et douceurs sucrées sont sur toutes les lèvres, revues de presse et réseaux sociaux pour organiser Les Plus fabuleux réveillons de Noël et du Nouvel An. En Clair, tous les indicateurs sont réunis pour que notre moral soit au beau fixe. Pourtant, Le vague à l’âme que beaucoup ressentent est bien réel… et fréquent ! Mais pourquoi cette morosité ambiante en cette période des fêtes de fin d’année ? Et surtout, comment faire pour la dépasser ?
Fêtes de fin d’année : famille quand tu nous tiens
Dans l’inconscient collectif, Noël est le moment de l’année au cours duquel nous sommes censés nous retrouver en famille, de façon quasi inévitable. Mais entre les membres qui sont éloignés géographiquement, ceux invités par leur belle-famille ou encore les absents qui nous manquent tant (en raison d’un deuil), le sentiment de cohésion familiale est mis à rude épreuve. La nostalgie des Noëls de notre enfance, avec l’insouciance et la joie qui les accompagnaient peut nous envahir.
Pour d’autres, ces retrouvailles sont une véritable torture. Ils doivent faire face à une belle-mère sans doute un peu méprisante, à un frère ou une sœur avec lequel ils ont coupé toute forme de contact depuis des années ; et cela, en feignant d’apprécier les traditions familiales…
Les attentes des uns ne correspondant pas forcément à celles des autres, le Compromis reste encore la meilleure solution, et ce, malgré les inconforts, et l’anxiété que cela déclenche.
La solution ? Essayez un exercice simple de sophrologie par la visualisation. Le but est de vous apaiser en vous aidant à ressentir un sentiment de paix intérieur. Assis sur une chaise, les pieds à plat bien ancrés dans le sol, dans le calme, inspirez et expirez plusieurs fois, profondément. Convoquez alors une image mentale autour d’un lieu ou d’un paysage qui vous inspire et vous procure du bien-être. Laissez-vous envahir par ses effets positifs tout en pratiquant une phrase d’autosuggestion telle que « Je suis en paix ». À la clé ? Sans doute un retour à la sérénité intérieure.
Nous vivons un paradoxe en ces fêtes de fin d’année
L’euphorie ambiante qui accompagne les fêtes de fin d’année, largement véhiculée par le tapage publicitaire, incite, telle une injonction sociale, à acheter des cadeaux à ses proches, encore et toujours plus ; elle passe aussi par l’obligation de se réunir autour de grandes tablées.
Difficile de ne pas y voir une certaine pression pour consommer, voire surconsommer. Or, dans un contexte socio-économique où la prise de conscience concernant les ravages de la surconsommation sur notre vie est bien réelle, il semble que cette comédie du bonheur sonne désormais faux à nos oreilles irritées.
Il en résulte donc un véritable paradoxe où il devient difficile de percevoir une ligne de conduite sociétale cohérente et fidèle à ses principes et ses moyens. Pour certains, ce paradoxe peut donner l’impression de vivre en marge de la société.
La solution ? L’important est d’être en accord avec soi-même et de mettre du sens dans ce que vous faites. Consommez tel que vous avez l’habitude de le faire le restant de l’année, sans laisser la pression consumériste de cette période entraver votre ligne de conduite.
Un manque de lumière
Au-delà des pressions familiales et sociales autour des fêtes de fin d’année, nous sommes nombreux à avoir tendance, en fin d’année, à broyer plus facilement du noir qu’à l’ordinaire, à ressentir un manque d’énergie et d’entrain. L’une des premières raisons d’un « moins bien » passager est le manque de lumière qui, en cette période, est flagrant ! Et pour cause, les journées hivernales sont les plus courtes de l’année et les heures de soleil nettement moins intenses. Or, la lumière a un impact direct sur notre bien être car elle joue un rôle fondamental sur notre horloge biologique.
Pour mieux comprendre : la lumière arrive directement sur la rétine de l’œil puis emprunte une voie, qui suit le trajet du nerf optique, pour arriver dans une partie du cerveau : l’hypothalamus. C’est cette région du cerveau qui permet, en produisant de la mélatonine, de réguler notre horloge interne, qui est un phénomène biologique permettant l’alternance veille/sommeil, dont le rythme est d’environ 24h. Lorsque nous sommes moins exposés à la lumière naturelle, notre horloge interne est déréglée et les conséquences peuvent être une baisse de vitalité, des troubles du sommeil, voire du stress.
La solution ? Resynchroniser votre horloge biologique avec des séances de luminothérapie. En s’exposant à la lumière d’une lampe de luminothérapie, il est possible d’agir sur la production de mélatonine et ainsi favoriser l’éveil la journée et l’endormissement le soir.